paterneEn République, les valeurs universelles qui fondent tous les états consacrent les principes d’équité et d’égalité de tous les citoyens devant la loi. Ce qui est valable devant la loi est tout aussi valable pour les autorités politiques dans la gouvernance d’une nation. Dans notre pays, le Gabon ; le législateur a adopté le développement équitable de toutes les localités du pays comme principe de stabilité politique pour notre jeune nation. La conception des politiques publiques devrait tenir compte de cette valeur « sacré » en vue de promouvoir chaque localité du Gabon.

A la lecture de plusieurs observateurs, la lisibilité n’est pas nette pour mesurer l’effectivité des valeurs républicaines énoncées plus hauts. Le développement économique et sociale étant d’emblée inéquitable de l’avis de tous, d’où l’intérêt pour nous d’analyser le fonctionnement de la notion de géopolitique « à la gabonaise », qui n’est autre que la représentativité de filles et fils issus de chaque localité du pays à des postes de responsabilité au sein des instances décisionnelles de l’Etat ou dans la haute administration.

Avant que de mener une réflexion à l’échelle nationale, focalisons notre diagnostique   sur le cas patent du département de la Zadié où l’élite mékamboise semble inexistante dans la gouvernance actuelle de notre état. Elle est certes présente au sein des organigrammes de partis politiques, mais absents sont les fils de Méroé à des postes de responsabilité dans l’administration publique et parapublique. Cette situation qui nécessite aujourd’hui une analyse, date depuis plusieurs décennies. Plusieurs des cadres de Mékambo ne font carrière qu’au sein de leurs administrations d’origines et ce, jusqu’à leur mise en retraite pendant que leurs promotionnaires ou collègues sont souvent hissés à des postes importants de responsabilités. L’arrivée du pouvoir émergent en 2009, n’a fait qu’accentuer cette situation.

Le cri de cœur lancé ici devrait servir d’éveil de conscience pour chaque filles et fils de Mékambo. Voyons ; sans vouloir faire dans la langue de bois, au tant de membres du gouvernement, des présidents des corps constitués, des directions générales des grandes entreprises publiques ou parapubliques, aucun des notre n’y est présent alors que notre département regorge de la matière dans tous les domaines.

Les quelques rares exceptions que nous avons pu observer doivent leur salut à des « connaissances d’ailleurs » et non grâce à leur militantisme. Pourquoi ce déséquilibre ? Nous renvoyant au symbole de notre justice, les balances qui rappellent a chaque fois l’équité et l’égalité à laissé place a ce que nous appelons « un mariage de dupe ». C’est évident que les adeptes de « on va encore faire comment, personne ne pense à nous », auront de quoi a donné comme explications devant ce diagnostique. Mais la vérité parle d’elle-même. A l’orée d’une échéance capitale comme la présidentielle de cette année, comment entendons nous remettre l’équilibre ? Affaire à suivre !

 

Gildas Paterne MACKWAH NGONDATHE

https://i0.wp.com/metandou.com/wp-content/uploads/2016/03/paterne.jpg?fit=960%2C720https://i0.wp.com/metandou.com/wp-content/uploads/2016/03/paterne.jpg?resize=150%2C150Métandou Mia MékamboLibre TribuneEn République, les valeurs universelles qui fondent tous les états consacrent les principes d’équité et d’égalité de tous les citoyens devant la loi. Ce qui est valable devant la loi est tout aussi valable pour les autorités politiques dans la gouvernance d’une nation. Dans notre pays, le Gabon ; le...L'Autre Mékambo